jeudi

survivre au progrès


Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques "repentis" du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.

source : http://videos.arte.tv/fr/videos/survivre_au_progres-6703188.html



Consulter le site " Survivre au progrès "http://survivingprogress.com/?lang=fr


Quelques participants :

Ronald Wright auteur
« …nous traitons les données logicielles du 21e siècle, c’est-à-dire nos connaissances, avec une machine qui n’a pas été mise à jour depuis 50 000 ans, et c’est là l’origine de plusieurs de nos problèmes. »

Margaret Atwood écrivaine
« Plutôt que de penser que la nature est une gigantesque banque, une carte de crédit sans limite que nous pouvons utiliser de façon permanente, nous devons considérer la finitude de cette planète et réfléchir à la manière de la garder en vie pour que nous puissions nous aussi rester en vie. À moins de préserver la planète, il n’y aura plus « d’économie ». 

Colin Beavan auteur, ingénieur, directeur du  No Impact Project »
«… avant d’essayer de changer les autres, je devrais peut-être me regarder moi-même et changer, veiller à ce que ce soit propre devant chez-moi. »

Jane Goodall primatologue
« Nous sommes sans doute les créatures les plus intelligentes qui aient jamais foulé la planète Terre. Comment se fait-il alors que cet être si intelligent détruise son unique habitat? »

...
source : http://survivingprogress.com/?page_id=16&lang=fr

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