mercredi

Alternatiba

Le dimanche 6 octobre, 12 000 personnes se sont retrouvées à Bayonne dans le premier village des alternatives au changement climatique Alternatiba, quelques jours après la publication du Volet I du 5ème rapport du GIEC. Une mobilisation large, bien au delà des seuls militants convaincus, était donc possible sur la question de l’urgence climatique.
La porte d’entrée en était les alternatives au changement climatique et à la crise énergétique, les solutions tangibles, les moyens concrets de baisser ici et maintenant les émissions de gaz à effet de serre dans tous les domaines : L’agriculture paysanne, la relocalisation de l’économie, l’aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l’éco-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l’entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts etc.


vendredi

Graines d'initiatives

Bluebees

Tout d'abord..pourquoi "Blue Bees"?


"Blue " parce que la couleur bleue est pour nous celle de l'écologie humaine, celle qui fait rimer l'homme avec l'environnement, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre. L'économie bleue est un enjeu pour notre société : créer des emplois, de l'activité, dans l'objectif de préserver notre planète...bleue !

"Bees" parce que nous sommes tous utiles, et pouvons tous nous mettre en action, pour essaimer...comme les abeilles d'une même ruche.


Blue Bees a pour vocation de rapprocher des porteurs de projet du monde entier et des internautes soucieux d’utiliser leur argent à des fins utiles et vertueuses.
En effet, le système financier traditionnel, généralisé dans notre société, propose peu d’alternatives : les banques font « travailler » l’argent de l’épargnant en l’investissant dans des projets sélectionnés par les banquiers à partir de leur propre grille de critères.
De nombreux projets, surtout dans des pays en voie de développement, ont besoin de financements des citoyens du Nord. En effet, délaissés par les systèmes de financement classiques (banques principalement), trop de projets pourtant viables économiquement ne peuvent voir le jour. 
Afin de remédier à cette situation, Blue Bees vous propose de contribuer financièrement à des projets ayant besoin de 10.000 à 100.000 euros.
Blue Bees se donne pour objectif de changer le cours des choses, en examinant les projets à travers le prisme de leurs aspects environnementaux et sociaux, tout en veillant au critère essentiel qu’est la rentabilité.



Mouvement des Femmes semencières




Le Mouvement des Femmes Semencières est né ainsi. Il est une branche de l'association Fotosintesia qui a vu le jour en juillet 2005.En août 2011, Pierre Rabhi demanda à Claire Chanut si elle souhaitait accompagner le développement d'un réseau de Femmes Semencières.
L'objectif de ce Mouvement est de relier à travers le monde toutes celles et ceux qui le souhaitent pour faire vivre des projets de reproduction et de conservation de semences vivantes et reproductibles.
Le Mouvement des Femmes Semencières souhaite favoriser l'émergence de sanctuaires de la biodiversité partout dans le monde, par l'information, en facilitant les transferts de compétences, les rencontres, les échanges de semences et de plantes.

Le Petit Jardin des Écoliers

L'objectif principal de l'association est l'éducation à l'environnement en direction des enfants, des adolescents, des enseignants et de toute personne intéressée par la connaissance et la protection de l'environnement.
Ce projet d'éducation à l'environnement se traduit par la mise en place de " talus pédagogiques " dans les écoles en collaboration avec les municipalités, avec une place toute privilégiée donnée à l'arbre et à la pratique de semis dans les " petits " et " méga " systèmes (…).

Les objectifs sont : 

- La découverte de la nature à la porte de l'école
- L'observation de la vie : différentes formes de vie, besoins des organismes, cycles des saisons, vie et mort des organismes,…
- L'acquisition d'une sensibilité esthétique 
- L'éducation de la main, prolongement du cerveau
- La sensibilité à l'environnement et à sa protection
- L'écocitoyenneté : jardiniers aujourd'hui, citoyens demain


mardi

2 X 2 : 5

" Mais, quoi qu'il en soit, " deux fois deux : quatre " est une chose bien insupportable. " Deux fois deux : quatre ", à mon avis, respire l'impudence. " Deux fois deux : quatre " nous dévisage insolemment. Les poings sur les hanches, il se plante en travers de notre route et nous crache au visage. J'admets que " deux fois deux : quatre " est une chose excellente, mais s'il faut tout louer, je vous dirai que " deux fois deux : cinq " est aussi parfois une petite chose bien charmante. "

Féodor Dostoïevski

Le Sous-sol

Open Bidouille Camp



L'association loi 1901 Open Bidouille a été créée suite au succès du premier Open Bidouille Camp ( OBC ) : une fête populaire dédiée à la bidouille, DIY en mode ateliers.


OPEN
 comme dans logiciel libre,
 partage de connaissances,
 libre de droits,
 codes sources
BIDOUILLE
 comme dans faire par soi-même,
 détourner de son usage,
 bricoler, apprendre, fabriquer, expérimenter
CAMP
 parce qu’on s’installe sur la place publique,
 on va à la rencontre des gens,
 on fait ensemble en ateliers dans ce campement improvisé
 Tout le monde est invité à participer.

Sur une journée, le public est invité à découvrir, tester, expérimenter gratuitement diverses activités créatives, l’essentiel étant de faire par soi-même pour acquérir des compétences réutilisables en dehors de la journée.
Différents thèmes y sont abordés : cuisine, jardinage, électronique, informatique, citoyenneté, développement durable, jeux, logiciels libres, loisirs créatifs…
L’esprit de cette manifestation est de permettre aux participants de retrouver un peu d’autonomie et de liberté de choix. L’Open Bidouille Camp s’inscrit dans la lignée des Maker Faire, Hackerspaces et FabLabs.




dimanche

Génération végétale

Replanter la nature en ville. Comment créer sa ferme à la fenêtre de son appartement ou fabriquer ses bombes à graines pour fleurir les villes ? Comment faire la fête autour de légumes voués au rebut ? Quelles sont les plantes sauvages à manger près de chez vous ? Plus de 50 récits pour devenir un véritable citoyen du végétal en zone urbaine.
Génération Végétale - Collectif - Les Arènes Éditions

ICI-MÊME : Festival décroissant

Le festival ICI-MÊME est organisé par l'association MANIFESTO ! Celle-ci a été créée à Tours en janvier 2012 dans le but de faire du développement de projets artistiques et de réfléchir à de nouvelles manières de susciter la rencontre entre publics et artistes.(…)



samedi

Global gâchis : le scandale mondial du gaspillage alimentaire


Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent de malnutrition sur notre planète, un tiers de la production mondiale de nourriture est gâchée. L’ensemble des producteurs, distributeurs et consommateurs des pays occidentaux jette une quantité de nourriture qui pourrait nourrir 7 fois la population qui a faim dans le monde. En 2050, nous serons 9 milliards d’habitants sur terre et autant de bouches à nourrir. La production agricole doit réussir un tour de force : répondre à la forte hausse de la demande tout en préservant les ressources naturelles.(...)

source : http://cdurable.info/Global-gacgis-scandale-mondial-gaspillage-alimentaire-Canal-Plus-Tristram-Stuart.html



Plus d'informations :

Article du Monde.fr : http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/01/10/presque-la-moitie-de-la-nourriture-mondiale-est-gaspillee/
France Nature Environnement : http://www.fne.asso.fr/fr/nos-dossiers/dechets/gaspillage-alimentaire.html

lundi

Générations cobayes, non merci !

La campagne

Le Collectif Appel de la Jeunesse lançait en 2011 la campagne « Générations cobayes, non merci ! » consacrée à la thématique des perturbateurs endocriniens et notamment du Bisphénol A (ou BPA).
Après le succès de l’opération « Stop BPA » de 2011, les jeunes s’emparent en 2012 du sujet de l’agriculture chimique, et notamment des enjeux sanitaires autour des OGM et des pesticides.
Inquiétés par les résultats de l’étude du Professeur Séralini et du CRIIGEN et par le manque
d’engagement politique de la France pour protéger sa population, le collectif Appel de la jeunesse, au travers de sa campagne « Générations cobayes, non merci ! » 2012 souhaite :
  • Relayer les messages scientifiques sur la question des OGM et des pesticides en les adaptant à la cible « jeune »
  • Mobiliser les 18-30 ans sur ce sujet afin qu’ils s’emparent de cette problématique et expriment publiquement leur inquiétude face à la situation actuelle et leur désir de changement.
  • Apporter la preuve de cette mobilisation de la « Génération Cobayes » auprès de l’Assemblée nationale, du Sénat, et du gouvernement actuel pour faire réagir les décideurs. (...)

source : http://generationscobayes.org/en-savoir-plus/la-campagne/



L'Appel de la jeunesse

Créé en novembre 2009, suite au décès d’un camarade de classe d’une leucémie foudroyante, le Collectif Appel de la Jeunesse est une association française de loi 1901 à but non lucratif qui agit pour que l’ensemble des citoyens soit dans le meilleur état de santé possible tel qu’il est défini par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à savoir un état de bien-être physique, mental et social. Il rassemble des organismes et des individus qui s’intéressent aux liens entre la santé et l’environnement et agit pour que se généralisent des modes de vie et de consommation respectueux de la santé, des Hommes et des écosystèmes. Les fondateurs du Collectif Appel de la Jeunesse sont les associations Regards Croisés, Fac Verte, Vive la Terre et le Réseau Environnement Santé (RES). Puis, le CRIIGEN, le REFEDD et l’association Respire ont rejoint le conseil d’administration en tant que personnes morales.
3 actions sont mises en place pour atteindre ces objectifs :
  • Organisation de débats / conférences dans les lycées et les établissements d’enseignement supérieur
  • Organisation annuelle de la Greenpride à Paris, un événement ludique et festif pour sensibiliser un large public, suivi d’un cycle de conférences dans des grandes écoles et universités franciliennes pour sensibiliser nos futurs décideurs et dirigeants d’entreprises.
  • Interpellation des décideurs politiques et des citoyens sur les liens entre santé et environnement au travers d’une campagne de sensibilisation intitulée « Générations Cobayes, non merci! »

Dans ce cadre, le Collectif lançait en 2011 la campagne « Générations Cobayes, non merci ! » sur la thématique des perturbateurs endocriniens et notamment le Bisphénol A (ou BPA).
Après le succès de l’opération « Stop BPA », les jeunes s’emparent en 2012 du sujet de l’agriculture chimique, et notamment des enjeux sanitaires autour des OGM et des pesticides. 

Pour plus d'informations : http://www.appeldelajeunesse.org/

vendredi

cacophonie organique

Considérer le tout...

CHARLY.
Encre sur papier 29,7 x 42 cm
© Cette image n'est pas libre de droits.

jeudi

Le business de l'eau

Water makes money
" Comment les multinationales transforment l'eau en argent "

En France, Veolia et Suez gèrent 80 % de l'approvisionnement en eau dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) qui voient les communes rester propriétaires des infrastructures et déléguer l'exploitation aux entreprises privées. Mais alors que ce modèle rencontre un indéniable succès à l'étranger, de plus en plus de municipalités tentent de reprendre le contrôle de l'eau dans l'Hexagone.

source : Arte
voir le documentaire : http://videos.arte.tv/fr/videos/water-makes-money--7307830.html

Article de Rue89 Eco : Véolia veut censurer le docu sur le business de l'eau :
http://www.rue89.com/planete89/2011/01/09/veolia-veut-censurer-un-docu-sur-le-business-de-leau-184349

Nestlé et le business de l'eau en bouteille
Comment transformer de l’eau en or ? Une entreprise détient la recette : Nestlé, multinationale basée en Suisse, leader mondial de l’agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l’eau en bouteille, dont elle possède plus de soixantedix marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux états-unis).
Pour le président du CA, Peter Brabeck, l’eau, fer de lance d’une stratégie planétaire, peut "garantir encore cent quarante ans de vie" à l’entreprise. Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l’eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète.
Ils montrent qu’elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d’un vide juridique dont les avocats et
lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l’eau ?

source : http://www.arte.tv/fr/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille/6882604,CmC=6892762.html





Story of Stuff : l'histoire de la bouteille d'eau 



dimanche

CarrotMob

La gourmandise est vecteur de mutation dans bien des domaines, c’est sur ce constat que CarrotMob a bâti le succès de sa démarche. Natif des Etats-Unis, le concept est simple et audacieux: « tendre la carotte plutôt que le bâton » pour inciter à la conduite du changement écologique auprès des commerces à échelle locale. Des CarrotMob ont déjà eu lieu dans plus de 100 pays à travers le monde, y compris en France. Préparez-vous, ça va bientôt arriver chez vous !

Les règles du jeu sont simples et fondées sur un échange gagnant-gagnant pour tous les acteurs de l’évènement. Des commerces (épiceries, restaurants, magasins, services…) sont sélectionnés par l’équipe organisatrice du CarrotMob (mob, comme… mobilisation) et invités à participer à une enchère. Sur une période donnée, les organisateurs vont faire affluer un maximum de personnes dans le commerce. Celui-ci doit investir une partie des bénéfices de cette fréquentation supplémentaire dans la restructuration écologique de son établissement. Celui qui propose le pourcentage le plus élevé remporte les enchères !
Tout le monde y gagne :
  • Le commerçant, qui va pouvoir grâce aux gains, effectuer des travaux ou changements écologiques (et généralement onéreux) dans sa boutique. Il va aussi jouir d’une notoriété et d’une image positive en amont du CarrotMob ainsi que le jour-même. Si les consom’acteurs sont satisfaits, sa clientèle va s’élargir.
  • Les participants, qui s’investissent à échelle locale pour une action écologique, porteuse de sens et peu contraignante. Lorsque l’évènement est dans un lieu de loisir, un côté convivial et ludique s’ajoute au plaisir de participer.
  • Les organisateurs, qui par le biais de la popularité de l’évènement vont pouvoir en organiser d’autres et inviter de nouvelles équipes organisatrices à se composer un peu partout dans le pays.(...)

 source : http://kaizen-magazine.com/carrot-mob-les-consommateurs-sorganisent/ 

 consultez également l'article des Inrocks : http://www.lesinrocks.com/2012/06/08/actualite/carrotmob-chantre-ecolo-de-lanti-boycott-11267382/
 CarrotMob, le site : http://www.carrotcommunity.org/


samedi

côté livres...

Hold-up sur le vivant

Hold-up sur le vivant - Pierre Sartor. 
éd. Sang de la terre

L'évolution des biotechnologies a pris un tournant majeur dans le développement des OGM et des méthodes de séquençage de l'ADN.
La brevetabilité du vivant est au centre d'un débat de société qui touche bien des domaines: droit, économie, éthique, écologie...
Sur un sujet complexe et mal connu du public, cet ouvrage nous propose une démonstration limpide, s'appuyant sur de nombreux exemples, pour nous convier à réagir et à faire preuve de lucidité.
Pédagogique et engagé, il nous permet de prendre la mesure de découvertes déterminantes pour l'avenir de l'humanité.

source : http://www.sangdelaterre.fr/hold-up-sur-le-vivant--ethique-et-manipulations--pierre-sartor_135_110.html

Un million de révolutions tranquilles

Un million de révolutions tranquilles - Bénédicte Manier.
éd. Les Liens qui libèrent


C’est avec un doux mélange de modestie et d’enthousiasme qu’elle se défend d’avoir réalisé une encyclopédie mondiale des alternatives citoyennes. Pourtant, l’ouvrage de la journaliste Bénédicte Manier (Un million de révolutions tranquilles, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, 324 p.) offre un survol riche et passionnant des actions menées par les pionniers de la transition vers une société plus participative, solidaire et humaine.
Lutte contre la faim, habitats coopératifs, microbanques, ateliers de réparation citoyen, financement en autogestion d'emplois ou de fermes bio, échanges de biens, de services et de savoir, etc... tout y est ! Embarquement immédiat.(...)

source : http://alternatives.blog.lemonde.fr/2012/11/28/ce-million-de-revolutions-tranquilles/

La guérilla jardinière

La guérilla jardinière - Richard Reynoldséd. Yves Michel

Et si nous investissions ces lieux incultes, laissés à l’abandon, ces tristes villes en béton, et si nous les faisions fleurir soudain ?
La guérilla jardinière (ou Guerrilla Gardening) est une forme d’action directe citoyenne et écologiste, qui utilise le jardinage comme moyen d’action. Ses activistes occupent des endroits délaissés, dont ils ne sont pas propriétaires, pour y faire pousser des fleurs, des légumes. Ils récupèrent les terres de la négligence ou du mauvais usage pour leur donner une nouvelle destination.(...)

source : http://www.yvesmichel.org/webmaster/espace-ecologie/la-guerilla-jardiniere

Semez pour résister

Semez pour résister - Josie Jeffery
éd. Plume de carotte

Qu’est-ce qu’une bombe à graines ?
D’abord, ce n’est pas un explosif, ni un produit comestible !
Une bombe à graines est une petite boule composée d’un mélange
de terreau, d’argile et de graines. Le lancer de bombes à graines, ou Seedbombs, fait partie du mouvement de guérilla jardinière né dans les années 90 chez les Anglo-saxons. Cet acte militant nous incite à mieux connaître es plantes et à semer des graines de façon ludique et engagée.
Si le lancer de graines permet d’embellir certains endroits désolés,
il permet aussi de se réapproprier l’espace public et de l’investir
de façon positive. Ce livre propose un petit historique du mouvement de lancer de graines, mais également les portraits de 41 plantes communes
à semer.
Et après la théorie, la pratique ! Dix recettes de bombes à graines sont
détaillées ; certaines pour attirer les papillons, pour nourrir les oiseaux,
d’autres pour avoir des fleurs colorées ou encore des plantes à parfum.
De quoi devenir un adepte du lancer de bombes à graines !

source : http://www.plumedecarotte.com/ouvrage_fiche.php?id=93

Zoom sur...

Jean-Marie PELT

Jean-Marie Pelt est né à Rodemack en Moselle (France) le 24 octobre 1933

Pharmacien agrégé et Botaniste
A effectué de multiples missions scientifiques (Afghanistan, Togo, Dahomey, Côte d’Ivoire, Maroc)
Professeur de Botanique, Biologie végétale, Cryptogamie et Pharmacognosie
Professeur Emérite de l'Université de Metz
Ecrivain et écologiste
Homme politique (écologie urbaine, ancien adjoint au Maire de Metz, Grenelle de l'Environnement)
Fondateur de l'Institut Européen d'Ecologie à Metz

source : http://www.centrejeanmariepelt.com/jean-marie-pelt.html



Bibliographie : http://www.centrejeanmariepelt.com/livres.html

" Je me rapprochais des plantes comme elles se rapprochaient de moi. Je ne les voyais pas pour moi-même, mais j'essayais de les percevoir en elles-mêmes et pour elles-mêmes, de mieux saisir les ressorts de leur propre vie (...) J'avais pris l'habitude de parcourir d'une autre manière mon jardin, pour y découvrir, dans les fleurs que j'aimais, des moeurs et des comportements qui sont aussi les nôtres. La vie s'unifiait à mes yeux en toutes ses créatures et en tous ses attributs. Je me sentais né et nourri en son sein, soumis à ses lois et à ses exigences comme la plante et l'animal. (...) "

extrait de " Mes plus belles histoires de plantes "
Jean-Marie Pelt



Gilles Clément

Gilles Clément est né en 1943 à Argenton dans le département de la Creuse. Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, Gilles Clément enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP).

travaux théoriques et axes de recherche :
Gilles Clément a fortement influencé la profession des architectes paysagistes en apportant un regard nouveau sur la nature et sa dynamique. Sa vision globale prenant en compte l’ensemble de notre planète a entraîné une nouvelle façon de penser la conception des espaces. Gilles Clément est à l’origine de 3 concepts qui induisent des nouvelles pratiques.

Le Jardin en Mouvement
« Le Jardin en Mouvement s’inspire de la friche : espace de vie laissé au libre développement des espèces qui s’y installent ». Le jardin, l’espace, le paysage, n’est pas immuable, les plantes les graines se déplacent et transforme les lieux où elles s’implantent. Le choix s’offre alors au jardinier : laisser faire la nature ou intervenir. « Cet état d’esprit conduit le jardinier à observer plus et jardiner moins. A mieux connaître les espèces et leurs comportements pour mieux exploiter leurs capacités naturelles sans dépense excessive d’énergie contraire et de temps. »

Le jardin Planétaire
Le Jardin Planétaire est un concept qui prend en compte à la fois, la diversité des êtres qui existent sur notre planète, et le rôle de l’homme en tant que gestionnaire de cette diversité. Le Jardin Planétaire est une manière de considérer l’écologie en intégrant l’homme. Une exposition sur le jardin planétaire s’est déroulée à la villette en 1999.

Le Tiers-Paysage
Le Tiers-Paysage désigne tous les espaces que l’homme à abandonné et où seule la nature est à l’œuvre. C'est-à-dire, les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches, les bords de route, les rives, les talus de voies ferrées… Auquel il faut ajouter les lieux inaccessibles : sommets de montagne, déserts et les réserves institutionnelles telles que les parcs nationaux, régionaux etc.  


source : http://www.lespaysagistes.com/jardin/actualite/gilles-clement.php 
site de Gilles clément : http://www.gillesclement.com/index.php


Le jardin de la résistance par GRAINECentre


jeudi

L'industrie OGM vacille


Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes...une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.

C'est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15h00, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology "- une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l'expérimentation menée par l'équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, politique, sanitaire et industrielle. Elles pulvérise en effet une vérité officielle : l'innocuité du maïs génétiquement modifié. (...)

source et suite de l'article du Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html


 


OGM : vers une alerte mondiale ? par LeNouvelObservateur

autres articles :

Rue89 : http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/09/19/les-ogm-dangereux-pour-la-sante-humaine-letude-qui-le-prouve-235484 
Basta Mag : http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/09/19/les-ogm-dangereux-pour-la-sante-humaine-letude-qui-le-prouve-235484
CDurable info : http://cdurable.info/Tous-Cobayes-Effets-toxiques-graves-OGM-Herbicide-Monsanto-Seralini.html
Intelligence Verte : http://www.intelligenceverte.org/etude-mais-ogm.asp
Nouvel Obs ( dossier complet ) : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/

Zoom sur Gilles-Eric Séralini

(...)Professeur à l'Université de Caen en biologie moléculaire, spécialiste des effets des OGM agricoles, pesticides et différents polluants sur la santé, Gilles-Eric Séralini a été membre, en tant qu'expert, de deux commissions gouvernementales chargée d'évaluer les OGM avant et après leur commercialisation : la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) et le Comité de Biovigilance.(...)
Président du Conseil scientifique du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique), qu'il a fondé en 1999 avec Corinne Lepage et Jean-Marie Pelt, il publie en 2007 une étude détaillée sur les signes de toxicité d’un maïs transgénique commercialisé, le MON 863. Il travaille également sur les effets du Roundup, un herbicide majeur utilisé avec les OGM.(...)

Gilles-Eric Séralini est l'auteur de plusieurs livres, notamment sur les OGM, la biodiversité et les effets des polluants : "Ces OGM qui changent le monde" (Flammarion, 2010), "Nous pouvons nous dépolluer" (Editions Josette Lyon), "Après nous le déluge" (Flammarion, 2008), et "Génétiquement Incorrect" (Flammarion, 2003), ou encore "OGM, le vrai débat" (Flammarion, 2000).

source : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120919.OBS2846/ogm-qui-est-gilles-eric-seralini-l-auteur-de-l-etude.html




Les résultats de cette étude sont divulgués par Gilles-Éric Séralini dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine « Tous cobayes ! », Flammarion, parution le 26 septembre
  
Tous Cobayes ?

Le nouveau film de Jean-Paul Jaud librement adapté du livre de G.E. Séralini, " Tous Cobaye ! ", en salle le 26 septembre

Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes ? Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE. Narré par Philippe Torreton, ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire. Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l’irréversibilité et la contamination inévitable du vivant.

source : http://cdurable.info/Tous-Cobayes-Jean-Paul-Jaud-Film-OGM-Nucleaire-Torreton.html



 

mardi

Detroit, je t'aime

Le webdocumentaire "Detroit, je t'aime" raconte le quotidien des habitants d'une grande ville à l'abandon. Entre créativité, échanges de ressources et de savoirs, potagers urbains, DIY et récupération de matériaux, Detroit vit un renouveau qui préfigure peut-être la société de demain.

Déclarée plusieurs fois en faillite depuis 2011, Detroit est une ville à l’abandon, vidée de sa population, de la plupart de ses commerces et entreprises. Après la période glorieuse du fordisme et de la production automobile, puis les ravages de la désindustrialisation dès les années soixante, les habitants dépendent aujourd’hui de leur propre ingéniosité pour subvenir à leurs besoins. Un renouveau qui préfigure peut-être la société de demain : une économie locale post-industrielle basée sur la bidouille et le partage.
Dans leur webdocumentaire Detroit, je t'aime, les journalistes françaises Nora Mandray et Hélène Bienvenu, s’intéressent aux bouleversements du monde post-industriel et post-communiste.  Elles nous montrent comment les citoyens reprennent en main leur mode de vie,  leur manière de consommer et de renouer des liens sociaux dans un espace post-productiviste.(...)

source et suite de l'article : owni ( Ophelia Noor ) http://owni.fr/2012/07/26/detroit-redemarre-en-mode-diy/?fb_action_ids=363551187061028&fb_action_types=og.likes&fb_source=timeline_og&action_object_map={%22363551187061028%22%3A10151056377149295}&action_type_map={%22363551187061028%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map=[]




site de Detroit, je t'aime : http://detroitjetaime.com/fr/about/#.UFh-qKPFmUk

samedi

Entretiens de Sologne

Les entretiens de Sologne auront lieux les 31 août, 1er et 2 septembre 2012 et auront pour thème :

 

AUTONOMIA , ou
les voies nouvelles vers l’ Autonomie au quotidien

 

L’ Éditorial de Philippe Desbrosses :


"Depuis vingt ans nous avons réuni des humanistes visionnaires, scientifiques, écologistes, économistes, paysans, artisans, philosophes, journalistes, artistes, médecins, entrepreneurs divers… qui ont largement sonné l’alerte sur les délires et les dérives de notre monde matérialiste et consumériste.
Aujourd’hui, l’opinion publique est parfaitement convaincue des changements inéluctables que requiert l’état de la planète dans nos comportements et nos modes de vie.

Mais : comment ? à quel rythme ? et dans quelles perspectives ?

Trois questions fondamentales qui feront l’objet de ces rencontres estivales en Sologne , sur le concept d’ « AUTONOMIA », l’autonomie collective au service du progrès et de l’intérêt supérieur de la Vie.
En effet lorsque l’on regarde le fonctionnement des groupes humains et des sociétés aux grandes époques troublées de l’Histoire, et dans les grandes crises de civilisation, on observe un dénominateur commun en direction de la Terre Nourricière ou de la Mère- Nature en général, considérée comme planche de salut, réparatrice de tous nos maux.
 
C’est le mystère du jardin des origines « Le Paradyi » en langue persane… C’est celui qu’ont chanté tous les poètes, de tous les temps…
Comme celui du désir exprimé par la très belle parabole de Hi K’ang, qui nous ramène au jardin d’Eden, mythe universel du paradis terrestre, hâvre de paix dans un monde de violence et de fureurs ,

« contrastes rassurants que ces paisibles jardins et ces vergers tranquilles, si proches des habitations et des populations pacifiques quand rugissent et déferlent au dehors les dévastations. Quel plaisir alors que de se promener dans son jardin. On fait ainsi le tour de l’infini ».

Le jardin c’est le résumé du monde, de l’univers et de l’Homme, un espace à sa dimension…Nous célèbrerons cette année, encore, un certain art de vivre par la beauté, les saveurs, les savoir-faire, le bien-être, et l’amour de la nature.

Si nous avons besoin de redonner un sens à notre existence et à nos rapports humains, les valeurs communes de la terre s’imposent à nouveau avec la diversité de ses richesses floristiques, potagères et fruitières. Elles seront mises en scène magistralement par le génie créateur de nos intervenants adeptes de l’autonomie et de l’Intelligence Collective.

Tout le monde semble aujourd’hui touché par cette quête d’autonomie, d’authenticité, de simplicité, d’harmonie, qui privilégie les activités proches de la nature : jardinage, tourisme vert, agriculture biologique, recyclage écologique, commerce équitable, énergies vertes, terroirs, patrimoine, traditions…
Ils sont une réponse à la crise de civilisation, à la perte des repères sociaux et culturels que nous connaissons.
 
Tous ces comportements traduisent le besoin de ré-enchantement du monde face aux inquiétudes sur l’avenir. C’est le retour à la sérénité de la campagne qui s’impose en ces périodes troublées qu’illustrent les grandes migrations hebdomadaires des citadins.
Comme l’histoire est cyclique, nous les retrouvons aujourd’hui ces réponses à notre quête de sens, après avoir cru pendant deux siècles que « le bonheur était une grande usine… »

L’Autonomie Collective est un formidable enjeu pour retrouver notre essence profonde, nos liens sociaux, notre bien-être et notre joie de vivre ensemble.
Nous essaierons d’y consacrer le meilleur de nous-mêmes pendant ces trois jours de réflexion commune et de partage, dans la joie et la bonne humeur."

Philippe Desbrosses
Président d’Intelligence Verte.

 

source : http://www.entretiensdemillancay.org/

programme : http://www.entretiensdemillancay.org/?page_id=13

vendredi

L'amar(r)ante arrive sur facebook

L'amar(r)ante sème une graine et vient chatouiller nos instincts de liberté...
http://www.facebook.com/pages/LAmarrante/168762956558244

Côté livres

Nous redeviendrons Paysans 


Une moitié de l’humanité meurt de faim, tandis que l’autre brûle ses excédents et se gave d’aliments creux qui ruinent la santé : tel est le paradoxe de cette fin de siècle. La France étant un des premiers pays agricoles au monde, nous croyons qu’elle est autosuffisante du point de vue alimentaire ; or, la mainmise des groupes multinationaux sur l’agriculture est telle que nous dépendons aussi des Etats Unis, du Brésil ou de la Thaïlande pour notre approvisionnement.
En France une exploitation agricole meurt tous les vingt minutes, soit 500 emplois directs et indirects en moins par jour, des régions entières retournent à la friche. Dans le monde, le désert avance au rythme de 15 hectares à la minute et 100 espèces vivantes disparaissent quotidiennement. Quand à l’eau potable nous n’en aurons peut-être plus au XXI siècle.
Ce livre prophétique ne cesse d’être salué par les voix scientifiques les plus autorisées, et attaqué par les industriels de la chimie, dont il met en péril les bénéfices réalisés au détriment de la santé de la terre et donc de la nôtre. Environnement, alimentation et santé sont en effet trois fonctions indissociables de l’agriculture. Notre mode actuel de développement, est fondé sur le mépris des bases essentielles de notre existence et l’exode des populations paysannes autrefois gardiennes du sol et des ressources. Au delà des faits, " Nous redeviendrons paysans " invite à une profonde réflexion humaine et géopolitique.

source : http://www.intelligenceverte.org/BibliographiePhD.asp

Nous redeviendrons paysans. Philippe Desbrosses - éditions Alphee

Nous sommes ce que nous mangeons


Sa longue enquête sur les chimpanzés l’a rendue célèbre. Grâce à elle, on sait à quel point l’animal est proche de l’homme. A 78 ans, Jane Goodall poursuit son combat. Dans Nous sommes ce que nous mangeons, que les éditions Actes sud viennent de rééditer en poche, elle dénonce les aberrations de l’industrie agroalimentaire et lance un plaidoyer pour une alimentation responsable. En effet, la grande primatologue propose dans ce livre une critique transversale des grandes questions alimentaires de notre époque. Elle accuse la surexploitation des ressources, l’élevage intensif, le ravage des océans, le transport excessif des aliments, et les manières de les produire et de les préparer industriellement tout en les appauvrissant... et propose des solutions immédiates.

source : http://cdurable.info/Nous-sommes-ce-que-nous-mangeons-Jane-Goodall,871.html

Nous sommes ce que nous mangeons. Jane Goodall - éditions Actes sud 

Guérir la terre 


Nous le savons : l’écologie est aujourd’hui un défi. Face à une situation d’urgence, il faut trouver des solutions, mais aussi déterminer une approche constructive.
Loin des discours culpabilisateurs ou alarmistes, Philippe Desbrosses, pionnier de l’agriculture biologique en France, invite à un élan et un engagement collectif. Il a réuni dans cet ouvrage de grandes personnalités : l’agro-écologiste Pierre Rabhi, le médecin David Servan-Schreiber, le botaniste Jean-Marie Pelt, la cinéaste Coline Serreau, la navigatrice et présidente de WWF France Isabelle Autissier, le photographe Yann Arthus-Bertrand, et enfin le philosophe Edgar Morin. Ensemble, au cours des entretiens réalisés par la journaliste Nathalie Calmé, ils sollicitent l’humanité jusque dans sa dimension la plus spirituelle. Car la nature est un avant tout espace de sens, d’imaginaire, de sagesse et de sacré.

source : http://www.albin-michel.fr/Guerir-la-Terre-EAN=9782226217349



Guérir la terre. Collectif - éditions albin Michel

Solutions locales pour un désordre global

Retrouvez dans ce recueil synthétique et percutant des solutions inventées aujourd’hui, partout dans le monde, pour agir localement contre les différents dysfonctionnements environnementaux, sociaux et au-delà, politiques.

source : http://cdurable.info/Solutions-locales-pour-un-desordre-global-livre-Coline-Serreau-Actes-Sud,2497.html

Solutions locales pour un désordre global. Coline Serreau - éditions Actes sud


dimanche

graine de solidarité

La Tente des Glaneurs


La Tente des glaneurs s’inscrit dans une action solidaire alimentaire, qui tend à redonner de la dignité à ceux qui n’ont pas toujours les moyens d’acheter des produits frais et qui se trouvent contraints de participer à la ronde triste des fins de marché, où chacun essaie de trouver son bonheur dans les restes jetés par les commerçants. C’est parce que tout le monde a le droit de manger ces fameux cinq fruits et légumes frais par jour,dont on entend la chanson sans pouvoir parfois en déguster la saveur faute de moyens, que ce beau projet voit le jour.



A.N.D.E.S le réseau des épiceries solidaires


L’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires(A.N.D.E.S.) est l’un des principaux réseaux d’ français. Elle soutient le développement des , structures qui proposent en libre-service des produits de consommation courante à des personnes en situation de précarité, contre une participation financière de 10 à 30% du prix usuel. Le principe des épiceries solidaires est de lutter contre l’exclusion sans favoriser l’assistanat, de respecter la liberté des personnes et de promouvoir leur insertion durable.

jeudi

survivre au progrès


Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques "repentis" du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.

source : http://videos.arte.tv/fr/videos/survivre_au_progres-6703188.html



Consulter le site " Survivre au progrès "http://survivingprogress.com/?lang=fr


Quelques participants :

Ronald Wright auteur
« …nous traitons les données logicielles du 21e siècle, c’est-à-dire nos connaissances, avec une machine qui n’a pas été mise à jour depuis 50 000 ans, et c’est là l’origine de plusieurs de nos problèmes. »

Margaret Atwood écrivaine
« Plutôt que de penser que la nature est une gigantesque banque, une carte de crédit sans limite que nous pouvons utiliser de façon permanente, nous devons considérer la finitude de cette planète et réfléchir à la manière de la garder en vie pour que nous puissions nous aussi rester en vie. À moins de préserver la planète, il n’y aura plus « d’économie ». 

Colin Beavan auteur, ingénieur, directeur du  No Impact Project »
«… avant d’essayer de changer les autres, je devrais peut-être me regarder moi-même et changer, veiller à ce que ce soit propre devant chez-moi. »

Jane Goodall primatologue
« Nous sommes sans doute les créatures les plus intelligentes qui aient jamais foulé la planète Terre. Comment se fait-il alors que cet être si intelligent détruise son unique habitat? »

...
source : http://survivingprogress.com/?page_id=16&lang=fr

samedi

Incroyables comestibles

C’est encore d’une petite ville anglaise que nous vient un mouvement citoyen sympathique et en droite ligne de ce que cherchent à mettre en place les Villes en Transition : sous la forme d'un partage de cultures potagères, il pourrait être bien plus que ça et être le début d'un véritable changement de paradigme et donc de comportement. Il s'agit du mouvement des « Incredible Edible » en français  les « incroyables comestibles ».

Né en 2008, dans la ville de Todmorden il a d'ores-et-déjà généré dans cette petite ville du Nord de l'Angleterre une économie relocalisée à 83%! Quelques activistes décidés à sortir leur ville de la grisaille et la dépression économique ont proposé à la population de travailler sur leur approvisionnement alimentaire : le succès a été immédiat. Des bacs de cultures potagères ont été disposés un peu partout dans l'espace public. Chaque citoyen cultive un carré de terre et quand sa récolte est mûre, il laisse les passants se servir librement.



" Le processus des incroyables comestibles est un catalyseur. Il permet d’aider à opérer un changement de regard qui conduit à créer une autre façon de vivre harmonieuse, féconde et bienveillante. Les habitants quittent la croyance erronée que tout est séparé, divisé, et conflictuel pour survivre, et prennent conscience qu’en réalité, tout est relié et interagit. Par conséquent, du point de vue collectif, si vous agissez avec des intentions de dialogue, de respect de l’autre, sans jugement, en acceptant les différences de chacun, dans le partage et les coopérations à tous les niveaux, vous créez une nouvelle dynamique vertueuse, et donc, au bout du compte, une nouvelle économie vertueuse. Il y a une co-responsabilité de chaque co-créateur dans ce nouveau type d’échange." (François Rouillay)
Le mouvement essaime en France : incredible-edible-freland

source : http://www.ecoattitude.org/accueil/node/924

vendredi

Le marketing vert

                                                             Collectif K système
Greewashing
Communication et marketing sont devenus de véritables armes pour les entreprises, des armes au service de leur image pour faire oublier leurs errements en matière de politique environnementale ou sociale. Voici deux exemples édifiants de « Greenwashing » : un pesticide « durable » produit par Syngenta et du jambon industriel « 100% naturel » de la marque Herta. Cet article est extrait du livre « Lobby Planet Paris », que vient d’éditer l’Association internationale de techniciens, experts et chercheurs. Ce guide du lobbying décrypte les pratiques des grandes entreprises pour influencer les élus et leurs décisions.

Le greenwashing signifie littéralement « laver en vert ». Il désigne un procédé marketing exagérant les propriétés environnementales d’un produit ou d’une action menée par rapport à la réalité. Pour faire court : c’est parler d’environnement plus qu’on en fait vraiment. Certaines publicités jouent un rôle important dans le maintien d’une offre et d’une demande de produits et de services polluants par la transmission de certaines valeurs non compatibles avec l’urgence écologique, voire par la transmission de messages mensongers. Des associations de défense des consommateurs et de l’environnement s’emploient à dénoncer auprès des instances de régulation de la profession les communications mensongères ou trompeuses qui ne font souvent que camoufler le peu d’efforts consentis par beaucoup d’entreprises au regard des enjeux écologiques actuels.

Le greenwashing, ou éco-blanchiment en français, entraîne plusieurs conséquences :
- Des consommateurs bien intentionnés trompés dans des achats qui ne reflètent pas la promesse environnementale exprimée dans les messages publicitaires ;
- Les produits qui offrent de meilleurs bénéfices environnementaux sont éloignés du marché et la pénétration de réelles innovations est ralentie ;
- Il pérennise des attitudes de cynisme et de doute à l’égard des promesses environnementale ;
- Il affaiblit les efforts importants de sensibilisation à l’environnement par les associations et par les pouvoirs publics.
Le secteur automobile, bon premier en termes de dépenses publicitaires, est remarquable dans le domaine.Les agences de communication et de publicité, en accord avec leurs clients annonceurs, associent l’achat de la voiture à un geste de préservation de l’environnement mais les cas de mensonges publicitaires « verts » sont courants dans tous les domaines.(...)

source : Bastamag.net
consulter la suite de l'article : http://www.bastamag.net/article767.html



Cash Investigation : Marketing vert, le maquillage écologique ( france 2 )
Repeindre tout en vert. C'est la tendance lourde de ces dernières années, à laquelle succombe un nombre de plus en plus important de produits ou de multinationales (McDonald's, Total, BP, Areva, Crédit agricole...). On appelle ça le greenwashing, en bon français « l'éco-blanchiment ». Ou comment se donner, grâce à une communication publicitaire étudiée, une belle image d'entreprise écologiquement et socialement responsable quand on ne l'est pas. Ou si peu.
Cash investigation est allé confronter les discours de quelques marques et entreprises à la réalité de leurs pratiques. Le ­résultat est édifiant. Le magazine montre comment Volvic induit le consommateur en erreur sur la nature de l'emballage de ses bouteilles. Il prouve que certains produits financiers vendus aux particuliers par de grandes banques (LCL, Société générale, Crédit agricole) comme des investissements socialement responsables ne valent pas mieux que les autres. Etrille avec une certaine jubilation la dernière publicité du Crédit agricole (« Il est temps que la banque passe au vert ») et met en évidence le double discours d'Areva, entre sa communication publicitaire et son comportement sur le terrain (ici, dans l'ancienne mine d'uranium de Mounana, au Gabon).
Pour son deuxième numéro, le nouveau magazine d'investigation de France 2 tape fort et juste. L'enquête est solide, le ton, offensif, et les questions, « cash » (d'où son titre). Les journalistes n'hésitent pas à utiliser à bon escient toutes les techniques propres à l'enquête télévisuelle : micros laissés opportunément ouverts au moment où l'interviewé se croit à l'abri des indiscrétions, caméra cachée, questionnement déstabilisant... On en redemande. — Olivier Milot

source : Télérama.fr

Vous pouvez voir l'émission Cash Investigation : marketing vert, le maquillage écologique sur les plateformes de replay et peut-être bientôt sur Youtube ou dailymotion

mercredi

plus de bourgeons parmi le béton

Prends-en de la graine
Prends-en de la graine est une association qui s'est donnée pour mission de revégétaliser l'espace urbain à Paris. C'est donc dans cette perspective qu'elle organise des distributions de graines dans le 18 ème arrondissement.


Pour plus de renseignement, consultez le blog de Marie Duval, sa présidente : http://marie.duval.over-blog.com/
Page facebook : http://www.facebook.com/pages/Prends-En-De-La-Graine-Paris/173526336007445

Les Jardins du ruisseau

De par leur dimension associative et citoyenne, « Les Jardins du Ruisseau » veulent être un vecteur de lien social entre tous les habitants du quartier, à titre individuel ou par le biais des associations locales. Ils auront été les précurseurs, à Paris, de ces « jardins partagés » qui rencontrent un intérêt de plus en plus vif et qu’une charte de la Ville de Paris « Charte Main Verte » vise à fédérer.
L’association « Les Amis des Jardins du Ruisseau » a vocation d’incarner le caractère pédagogique des jardins et de garantir leur inscription dans la vie locale. L’association propose de contribuer à ce développement par des missions spécifiques touchant un public enfant par son volet pédagogique et un public adulte par son volet associatif. L’association a donc pour objet la promotion, l’animation et l’entretien des jardins du Ruisseau situés sur la petite ceinture ferroviaire à côté de la gare Ornano, Porte de Clignancourt, accès sur le Pont de la rue du Ruisseau.



source : http://www.jardinons-ensemble.org/spip.php?article375

Potogreen

JARDINS - Ils empêchent les automobilistes de se garer n'importe où, mais qu'est-ce qu'ils sont moches! En regardant les 335.000 poteaux qui longent les trottoirs parisiens, la créatrice Paule Kingleur a eu l'idée de Potogreen, des jardins de poche urbains à poser au sommet des bittes anti-stationnement...L’association ParisLabel a un objectif: s’approprier et revégétaliser la ville pour rendre sa place à l’esthétique. Comment sensibiliser les usagers à l’embellissement de leur quartier, au respect de la rue et de la biodiversité avoisinante? Paule Kingleur, créatrice et présidente de ParisLabel, a imaginé Potogreen, une opération de végétalisation «instinctive».

source : http://www.20minutes.fr/article/733626/potogreen-jardin-poche-urbain 

consulter le site de Parislabel : http://www.parislabel.com/


Les Jardins passagers

Créés sur une friche industrielle occupée autrefois par l'ancienne halle aux moutons, les jardins passagers sont des jardins écologiques à vocation culturelle, pédagogique et sociale. Ils ont germé en 2001, dans le prolongement de l'exposition Le Jardin planétaire de Gilles Clément à la Villette.
Les jardins passagers proposent de sensibiliser petits et grands aux enjeux écologiques dans une démarche écoresponsable. Abritant une flore variée composée de légumes, de plantes sauvages, aromatiques et ornementales venues des cinq continents, ils sont composés de 17 jardinières géantes et de jardins d'observation : bosquet, friche, mare et jardin méditerranéen.
Les jardins passagers, îlots de nature au coeur de la ville, sont ouverts à la vie de quartier et constituent un lieu de rencontre et de transmission. Véritables jardins en mouvement, ils n'ont de cesse d'entretenir le dialogue avec le vivant à travers des cycles de jardinage, des parcours artistiques en lien avec la nature et de nombreux ateliers destinés à sensibiliser jeunes et moins jeunes, groupes et public familial aux questions écologiques. Des formations pour adultes sont également dispensées, afin de transmettre des techniques de jardinage alternatives et innovantes. (...)

source : http://www.villette.com/fr/votre-visite/les-jardins-passagers/
  
Laissons pousser
Le projet :
Des mini-prairies de fleurs sauvages se mettent à pousser dans les espaces urbains délaissés. Des myosotis, des violettes et de la pimprenelle tout aussi sauvages attirent les abeilles sur les balcons. Et c’est vous, habitants des villes, qui les plantez en bas de chez vous ou sur les bords de vos fenêtres.
Depuis la première édition Laissons Pousser ! en 2010, une cinquantaine de communes ont déjà participé au projet. En 2012, elles sont une bonne trentaine d’Ile-de-France et d’ailleurs. Chacune s’engage à distribuer gratuitement à ses habitants les sachets de graines de Laissons Pousser ! et à autoriser les plantations sur des espaces identifiés. Ici, ce sont les écoles qui vont semer, là les amicales de locataires, plus loin, les associations de jardins partagés, ailleurs, les particuliers-jardiniers…


 source : http://www.laissonspousser.com/spip.php?page=projet&id_article=1