« Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. » (...)(...)
L’économie du partage se propage
Sans que nous nous en rendions forcément compte, nous nous mettrions donc à moins posséder, à privilégier l’usage et à partager davantage. Dans un contexte de crise économique durable et de défiance vis-à-vis des grandes entreprises, ces expériences d’échange et de partage réussies interrogent nos comportements traditionnels de consommation. « Nous nous dirigeons vers une économie où l’accès aux biens s’impose sur leur possession » affirme Lisa gansky, auteur de The Mesh.
L’âge de l’accès décrit par Jérémy Rifkin serait-il effectivement en train de se concrétiser ? Le changement culturel est-il suffisamment profond pour nous conduire à privilégier l’usage sur la possession ?
Une chose est certaine : les solutions alternatives réelles et fonctionnelles à la forme la plus traditionnelle de l’achat existent et se diffusent comme jamais auparavant, au point que l’argent, dans un contexte de turbulence des monnaies étatiques, soit lui aussi contesté.
source : http://consocollaborative.com/
Consulter la suite de l'article ( excellent ! ) : http://consocollaborative.com/983-economie-du-partage-consommation-collaborative.html
Rachel Botsman
Si vous ne l’aviez pas encore vu, voici la vidéo (vous pouvez sélectionner les sous-titres en français) de la présentation lors de TEDx Sydney, de Rachel Botsman, fondatrice du mouvement de collaborative consumption. Rachel Botsman est également la co-auteur de What’s mine is yours, The rise of Collaborative Consumption (prochainement traduit en français, mais dont je ne peux que vous recommander la lecture si l’anglais ne vous rebute pas).
Elle nous explique notamment pourquoi l’accès, c’est mieux que la propriété ; pourquoi les systèmes de réputation vont devenir la nouvelle monnaie sociale ; pourquoi nous allons nous remettre à partager dans les prochaines années… et pourquoi cela est finalement tout à fait naturel.
Sa conclusion pour vous donner envie de regarder la vidéo :
« Je crois vraiment que l’on traverse une période où l’on commence à se réveiller de cette monumentale gueule de bois faite de vide et de gâchis et où l’on se lance dans la création d’un système plus durable construit pour répondre à nos besoins innés d’identités individuelle et communautaire. Je crois qu’on parlera de cette époque comme d’une révolution, où la société, confrontée à d’immenses défis, sera passée des avoirs et des dépenses individuelles à une redécouverte du bien collectif. Je suis en mission pour rendre le partage plus cool… » Et nous aussi !
source : http://consocollaborative.com/
3 types de systèmes collaboratifs

Un exemple célèbre est celui du Velib à Paris, mais il en existe bien d’autres : des sites de locations d’objets en tous genres : Zilok (http://fr.zilok.com) ou E-loue (https://www.e-loue.com) ; des plateformes de covoiturage ou de location de voitures entre particuliers : Covoiturage (www.covoiturage.fr), Deways (www.deways.fr) ou encore Citizen Car (https://fr.cityzencar.com) ; de la location de sacs à main de grandes marques (www.sacdeluxe.fr) ou de jouets pour enfants (www.ecojouet.fr), etc. Dans tous ces cas, on vend l’usage d’un bien, et non pas le bien lui-même.

On trouve dans cette catégorie certains géants du secteur, comme eBay ou Price Minister, mais également d’autres sites moins connus mais en fort développement : dans la catégorie mode, il y a par exemple Vestiaire de Copines (www.vestiairedecopines.com) et Prêt à changer (www.pretachanger.fr) ; Troc de Maison (www.trocmaison.fr) pour les échange de maison pendant les vacances ; Freecycle (http://fr.freecycle.org) pour donner (plutôt que de jeter) toutes sorte d’objets dont on ne se sert plus.

Il y a par exemples l’achat groupé de produits alimentaires directement au producteur par les réseaux Amap (www.reseau-amap.org) ou par La Ruche Qui Dit Oui (www.laruchequiditoui.fr) ; la possibilité de partager un déjeuner avec des personnes qui travaillent ou habitent dans le même quartier (http://colunching.fr) ; le fait de voyager en dormant sur le canapé d’inconnus, le fameux « couch surfing » (www.couchsurfing.org) ; le financement collaboratif de projets, connu sous le nom de « crowdfunding » (www.wiseed.fr) ; le partage de lieux de coworking (http://lacantine.org/) ; l’échange de services divers entre particuliers (www.troc-services.com , www.peuplade.fr). Bref, les possibilités sont infinies !
retrouver la liste des 100 sites de consommation collaborative sur le site consocollaborative.com :
http://consocollaborative.com/1704-100-sites-de-consommation-collaborative.html
Autres articles :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/09/24/la-montee-de-la-consommation-collaborative_1415781_651865.html
Autres articles :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/09/24/la-montee-de-la-consommation-collaborative_1415781_651865.html
Bonjour,
RépondreSupprimerJe voudrais vous faire découvrir une nouvelle façon poétique et originale d'acheter son huile d'olive, tout en s'assurant de sa qualité et en favorisant les circuits courts de consommation alimentaire... Avec olivomio, adoptez un olivier des Pouilles (sud de l'Italie) et recevez sa production d'huile d'olive bio sans intermédiaire...
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Très cordialement,