lundi

La consommation collaborative

« Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses » affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait  la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Pourquoi acheter et posséder alors que l’on peut partager semblent dire des millions d’individus. Les statistiques sont éloquentes, nous explique Danielle Sacks dans l’un des articles les plus complets sur l’émergence de l’économie du partage :
« Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. » (...)
(...)

L’économie du partage se propage

Sans que nous nous en rendions forcément compte, nous nous mettrions donc à moins posséder, à privilégier l’usage et à partager davantage. Dans un contexte de crise économique  durable et de défiance vis-à-vis des grandes entreprises, ces expériences d’échange et de partage réussies interrogent nos comportements traditionnels de consommation. « Nous nous dirigeons vers une économie où l’accès aux biens s’impose sur leur possession » affirme Lisa gansky, auteur de The Mesh.
L’âge de l’accès décrit par Jérémy Rifkin serait-il effectivement en train de se concrétiser  ? Le changement culturel est-il suffisamment profond pour nous conduire à privilégier l’usage sur la possession ?
Une chose est certaine : les solutions alternatives réelles et fonctionnelles à la forme la plus traditionnelle de l’achat existent et se diffusent comme jamais auparavant, au point que l’argent, dans un contexte de turbulence des monnaies étatiques, soit lui aussi contesté.

source : http://consocollaborative.com/
Consulter la suite de l'article ( excellent ! ) :  http://consocollaborative.com/983-economie-du-partage-consommation-collaborative.html




 Rachel Botsman


Si vous ne l’aviez pas encore vu, voici la vidéo (vous pouvez sélectionner les sous-titres en français) de la présentation lors de TEDx Sydney, de Rachel Botsman, fondatrice du mouvement de collaborative consumption. Rachel Botsman est également la co-auteur de What’s mine is yours, The rise of Collaborative Consumption (prochainement traduit en français, mais dont je ne peux que vous recommander la lecture si l’anglais ne vous rebute pas).
Elle nous explique notamment pourquoi l’accès, c’est mieux que la propriété ; pourquoi les systèmes de réputation vont devenir la nouvelle monnaie sociale ; pourquoi nous allons nous remettre à partager dans les prochaines années… et pourquoi cela est finalement tout à fait naturel.
Sa conclusion pour vous donner envie de regarder la vidéo :

« Je crois vraiment que l’on traverse une période où l’on commence à se réveiller de cette monumentale gueule de bois faite de vide et de gâchis et où l’on se lance dans la création d’un système plus durable construit pour répondre à nos besoins innés d’identités individuelle et communautaire. Je crois qu’on parlera de cette époque comme d’une révolution, où la société, confrontée à d’immenses défis, sera passée des avoirs et des dépenses individuelles à une redécouverte du bien collectif. Je suis en mission pour rendre le partage plus cool… » Et nous aussi !

source : http://consocollaborative.com/


3 types de systèmes collaboratifs

economie de fonctionnalité=> les systèmes qui permettent de payer pour l’utilisation d’un produit au lieu de payer pour son achat : ces dispositifs, assez proches de la location, sont également connus sous le nom d’économie de fonctionnalité.
Un exemple célèbre est celui du Velib à Paris, mais il en existe bien d’autres : des sites de locations d’objets en tous genres : Zilok (http://fr.zilok.com) ou E-loue (https://www.e-loue.com) ; des plateformes de covoiturage ou de location de voitures entre particuliers : Covoiturage (www.covoiturage.fr), Deways (www.deways.fr) ou encore Citizen Car (https://fr.cityzencar.com) ; de la location de sacs à main de grandes marques (www.sacdeluxe.fr)  ou de jouets pour enfants (www.ecojouet.fr), etc.  Dans tous ces cas, on vend l’usage d’un bien, et non pas le bien lui-même.

systèmes redistributifs =>   les systèmes qui permettent de redistribuer des produits dont on n’a plus l’utilité, à travers la revente, le troc ou le don par exemple.
On trouve dans cette catégorie certains géants du secteur, comme eBay ou Price Minister, mais également d’autres sites moins connus mais en fort développement : dans la catégorie mode, il y a par exemple Vestiaire de Copines (www.vestiairedecopines.com) et Prêt à changer (www.pretachanger.fr) ; Troc de Maison (www.trocmaison.fr) pour les échange de maison pendant les vacances ;  Freecycle (http://fr.freecycle.org) pour donner (plutôt que de jeter) toutes sorte d’objets dont on ne se sert plus.

systèmes collaboratifs => les systèmes qui favorisent des styles de vie collaboratifs en allant plus loin que le simple échange de produits, et en permettant de partager ou d’échanger des services, du temps, des savoir-faire, etc.
Il y a par exemples l’achat groupé de produits alimentaires directement au producteur par les réseaux Amap (www.reseau-amap.org) ou par  La Ruche Qui Dit Oui (www.laruchequiditoui.fr) ;  la possibilité de partager un déjeuner avec des personnes qui travaillent ou habitent dans le même quartier (http://colunching.fr) ;   le fait de voyager en dormant sur le canapé d’inconnus, le fameux « couch surfing » (www.couchsurfing.org) ; le financement collaboratif de projets, connu sous le nom de « crowdfunding » (www.wiseed.fr) ; le partage de lieux de coworking (http://lacantine.org/) ; l’échange de services divers entre particuliers (www.troc-services.com , www.peuplade.fr). Bref, les possibilités sont infinies !


retrouver la liste des 100 sites de consommation collaborative sur le site consocollaborative.com :


1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Je voudrais vous faire découvrir une nouvelle façon poétique et originale d'acheter son huile d'olive, tout en s'assurant de sa qualité et en favorisant les circuits courts de consommation alimentaire... Avec olivomio, adoptez un olivier des Pouilles (sud de l'Italie) et recevez sa production d'huile d'olive bio sans intermédiaire...
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    Très cordialement,

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